La préhistoire du Conseil 10 017
Lundi 29 février 1988. Je reçois la visite de trois Chevaliers de Colomb : ils ont un projet à présenter. Jean-Louis Émond est un paroissien de La Nativité possédant une longue et solide expérience de la Chevalerie; Guy Paradis, député de district, et Jean-Claude Laforest, directeur régional, assument des responsabilités régionales importantes au sein du mouvement colombien. Ils me présentent ce mouvement dont j’ai entendu parler un peu mais que je ne connais pas vraiment. Ils me parlent des buts de charité, d’unité, de fraternité, de patriotisme. Ils me parlent d’un projet de fondation d’un conseil qui recruterait ses membres dans trois paroisses. Il y a déjà un petit noyau qui est prêt à entrer en action, mais ils souhaitent avoir l’appui actif du curé et ils recherchent un aumônier pour le Conseil. Ils me laissent de la documentation à lire. Ils viennent de trouver leur homme. En effet, je suis vite emballé par les buts visés, par le rassemblement des bonnes volontés que tout cela permettra. Et le mouvement se met en branle. Et le mouvement ne s’est pas arrêté de puis lors. Je rends grâce à Dieu car en plus d’œuvres charitables nombreuses qui ont bénéficié de l’appui financier du Conseil 10 017, en plus du soutien à la vie liturgique des trois paroisses, en plus de l’exceptionnelle corvée mise en action pour la réfection de la sacristie de La Nativité, en plus de tout cela, il y a cette joyeuse fraternité pleine de respect qui s’est élaborée dans le groupe, au travers des friction ou des différences d’opinions, mais aussi au travers de la recherche sincère de ces buts de charité, d’unité, de fraternité, de patriotisme. Oui, je rends grâce à Dieu et je remercie les frères Chevaliers pour ce qu’ils sont et pour m’avoir entraîné dans ce magnifique mouvement.
Michel Fournier, ptre Ex-aumônier du Conseil 10017
|